COMMUNICATION : des communicants professionnels reçus à la HAC.

Le président de la Haute Autorité de la Communication a reçu ce mardi 13 septembre 2022, des communicants venus des instituts de communication implantés à Conakry. L’objectif a été d’échanger avec le président de la Haute Autorité de la Communication et profiter de son expérience afin de voir comment booster leur connaissance en matière de la communication.

D’entrée, le porte-parole de ces communicants professionnels a saisi l’occasion pour expliquer les problèmes auxquels ils sont confrontés. Pour lui, tous ceux qui parlent dans les radios se font appeler « communicants » alors qu’en réalité ils ne le sont pas. Kalil Soumah a pointé du doigt les journalistes qui, selon lui, communiquent à la place des vrais communicants. Cela est un problème connaissant le rôle que joue un professionnel de la communication.

« Nous vous remercions pour l’initiative que vous avez prise concernant la rencontre avec les communicants. Suite à la présentation, nous sommes venus encore une fois vous rencontrer par rapport à l’amalgame qui existe. Et voir dans quelle mesure les diplômés ou les professionnels en communication peuvent être utiles dans ce processus qui est déclenché. Surtout dans le domaine de la formation, et ceux qui sont aujourd’hui des auditeurs ou qui ont fait d’autres domaines et qui se réclament communicants. J’avoue aujourd’hui que ce secteur est menacé en Guinée. Notre constat est que, si le terme est lourd, vous m’en excuserez mais laissez moi vous dire que nos institutions communiquent mal parce que tout simplement la plus part des responsables de communication ce sont soit des anciens journalistes qu’on voit à la télé ou entre guillemet des gros parleurs. Ce qui en réalité n’a rien à voir avec la communication », a martelé Kalil Soumah.  

En réponse aux doléances posées par cet autre groupe de communicants venus échanger avec le président de l’instance de régulation, Boubacar Yacine Diallo dira que la communication est un métier et qui s’apprend à l’école et qui est formel.

« C’est un métier qui s’apprend à l’école et qui est formel. Maintenant il va falloir leur  trouver un nom. Ce n’est pas mon rôle de leur trouver un nom. Moi mon objectif c’était de recevoir tous ceux qui, tous les matins, s’expriment sur toutes les radios. Ce sont les-mêmes quasiment. Pour moi c’était de les rencontrer pour leur dire il ne fallait pas qu’ils touchent aux interdits. Maintenant ils ont sollicité une formation qui va avoir lieu très bientôt. Ce que nous pouvons faire, on peut vous associer à cette formation où on pourrait ouvrir le débat sur le statut de chacun de vous et eux. Et ça pourrait être un débat préliminaire à la formation. Et d’ailleurs, nous allons actionner une partie des attributions de la HAC qui consiste à reconnaître les instituts de formation des journalistes et à valider les diplômes. Ça c’est dans la loi qui crée la HAC. On avait fait une commission ici, entre temps, le régime a changé. Donc, on doit écrire au ministère de l’Enseignement supérieur, au ministère de l’Enseignement technique, à celui de l’information et de la Communication et nous-mêmes, pour qu’on mette en place une commission de certification des instituts de formation. C’est dans notre loi seulement qu’il faut regarder. Donc là également, je vais sûrement vous mettre à contribution pour que, on pourra peut-être prendre une ou deux personnes de votre groupe qui appartiendraient à cette commission pour pouvoir certifier tous les instituts de journalisme. Pour le moment, c’est ce que je pu vous dire et on se verra très rapidement dans le cadre de la formation » explique le président de la HAC.

Bureau de Presse.

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