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HAC: Rencontre de concertation entre médias du pays !

entre médias du pays !

La Haute Autorité de la Communication (HAC), dans son habituel échange de points de vue entre les médias du pays (Associations, Directeurs des publications, responsables des rédactions, journalistes reporters, correspondants et collaborateurs des radios, télévisions  et internet), était en conclave le 31 Aout 2022, à son siège (palais du 25 Aout). L’ordre du jour de la rencontre, était essentiellement axé sur : la répartition de la dernière subvention (2021-2022) et les dérapages constatés dans le traitement de l’information en cette période de transition jugée cruciale, dans le pays.

C’est dans la salle historique du 25 Août que la rencontre a eu lieu devant une pléiade d’hommes de médias et syndicats de la presse sur les deux points.

S’agissant des dérapages, le Président de la HAC n’est pas passé du dos de la cuillère. Boubacar Yacine Diallo, s’est adressé aux journalistes en ce qui concerne les manquements constatés çà et là et dans la presque totalité des émissions. Surtout, celles interactives avec des invités de toutes les catégories socioprofessionnelles du pays. Lesquels très souvent, ne font pas attentions au respect de l’éthique et de la déontologie dans leurs interventions respectives. Pour le président de la HAC, ces dérapages incontrôlés sont de plus en plus constatés dans la presse en général. Et dira-t-il,  »nous estimons après deux ans de fonctionnement de l’équipe actuelle à la HAC, qu’il fallait siffler la fin de la récréation. Parce qu’il y a des dérapages qui sont liés au fait que certains journalistes ne soient pas formés, et il y en a d’autres qui sont faits par exprès, ou pour des raisons liées à une affaire d’argent. Et donc, nous avons échangés avec les patrons de presse, les associations et les journalistes et nous nous sommes tous mis d’accord sur le fait qu’il y a des manquements qu’il faut désormais sanctionnés conséquemment. Je pense qu’à partir de demain, la presse présentera un nouveau visage », a martelé Boubacar Yacine Diallo qui n’a pas tardé à se prononcer sur la répartition de la subvention.

Répartition de la subvention 2021-2022…

Pour lui, la répartition de la dernière subvention n’a pas connue de résultats escomptés par la HAC. Les associations de presse doivent revoir leurs clés de répartition conforment aux réalités sur le terrain.  »Nous avons fait notre propre constat, qu’il y a des dysfonctionnements constatés. Il y a maintenant plusieurs radios, télévisions et sites internet qui arrivent tous les jours. Il faut y tenir compte et savoir faire la part des choses dans la réparation, pour éviter justement, la discrimination entre médias. Pour ce faire, les associations ont promis de les corriger conforment aux recommandations suggérées par l’institution», martèle-t-il, dans son intervention de circonstance.

Des sanctions disciplinaires…

En ce qui concerne l’application des sanctions selon les lois et contre les fauteurs de troubles dans les médias, le Président de l’organe de régulation des médias a souligné que son souhait n’est pas de sanctionner. Mais que chacun fasse preuve de responsabilité.

« Nous ne souhaitons pas sanctionner, donc il faut que les journalistes fassent en sorte qu’ils exercent en toute indépendance et en toute responsabilité leur métier. Mais ceux qui failliront vont s’exposer à des sanctions. Nous avons fait la méthode pédagogique pendant deux ans, il faut maintenant s’arrêter et faire le point. Et faire en sorte que la presse soit une presse de qualité », a ainsi dit Boubacar Yacine Diallo.

Des interventions…

Plusieurs autres interventions sont intervenues dans le cadre des manquements constatés dans les médias. Chacun (intervenants) de son coté, à émis le souhait de voir désormais la presse guinéenne travailler dans le professionnalisme en respectant la liberté d’expression dans la légalité. 

Amadou Tam Camara, président de l’AGUIPEL, dira que la presse fera tout pour être responsable. « Nous comprenons les nouvelles résolutions de la Haute Autorité de la Communication, qui a dit que la récréation est terminée. Cela nous interpelle tous parce que ça veut dire qu’il nous faut un peu plus de responsabilité maintenant dans le traitement de l’information. Nous sommes conscients et nous ferons tout pour que nos collaborateurs qui sont les journalistes, travaillent en toute responsabilité conforment à l’éthique et à la déontologie pour ne pas que le travail que nous sommes en train de faire brûle le pays », a lancé le président de l’AGUIPEL.

Le président du REMIGUI, quant à lui, a fait savoir que des réflexions sont en train d’être prises pour la mise en place d’un conseil d’arbitrage pour pouvoir recevoir des plaintes des personnes qui pensent être victimes de diffamations de la part de ses membres.

Et s’en suivront d’autres interventions et non du moindres, allant dans le sens du respect des lois et de la responsabilité des médias pendant cette période de transition jugée très critique pour le pays.  »Pour ce faire, chacun doit assumer sa responsabilité en toute honnête dans le professionnalisme et dans le patriotisme. Le tout, dans l’intérêt supérieur de la nation », précise dans son intervention Elhadj Fodé Bouya Fofana, chargé de la formation à la HAC.

Dans la foulée, plusieurs promesses ont été prises par les uns et les autres concernant le respect de l’éthique et de la déontologie sans oublier l’aille dure du syndicat des journalistes à propos de la convention collective qui selon lui, est une préoccupation.

La rencontre prendra fin par la prise des photos des participants pour la postérité. Ce qui prouve à suffisance, l’atmosphère de convivialité qui régnait entre journalistes, durant la rencontre.

Le Bureau de Presse

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