La délégation de l’Organisation Internationale de la Francophonie –OIF- avec à sa tête Abdourahmane Ousmane, Expert média et Régulation, ancien président du CSC du Niger et Emmanuel Gontcho, Expert en communication a été reçue par le président de la HAC, M. Boubacar Yacine Diallo.

Objectif est l’identification des besoins de la Haute Autorité de la Communications en termes d’appui technique dans le cadre du système de monitoring.

Pour cet expert, le monitoring est un instrument qui permet de savoir à la fin d’une émission si ce qu’on a prévu a été respecté en termes de temps d’antenne.

« Le monitoring si vous voulez, c’est un instrument qui permet de savoir à la fin si ce qu’on a prévu a été respecté par exemple en termes de temps d’antenne. Ça suppose donc en amont du monitoring, il y a tout un travail à faire. Un travail de réglementation, la question du cadre réglementaire d’accès aux médias », a indiqué l’expert de l’OIF.

Poursuivant son intervention, l’ancien président du CSC du Niger, a aussi rappelé le rôle de la HAC, celui qui consiste à arbitrer le jeu entre les acteurs.

« Le rôle de la HAC sera de définir comme on dit les règles de jeu. Et aussi d’arbitrer le jeu. Donc arbitrer le jeu cela suppose d’arbitrer entre des acteurs. Il faut que les acteurs connaissent les règles du jeu et respectent les règles du jeu. Il faut que l’arbitre rappelle les règles du jeu et en cas du non respect des règles du jeu que tout le monde accepte les sanctions. C’est schématiquement le rôle de l’instance de régulation », a fait remarquer Abdourahmane Ousmane.

Pour sa part, Boubacar Yacine Diallo s’est réjoui de cette visite qui vient à point nommé.

Il a rappelé que son équipe est venue à la Haute Autorité de la Communication seulement quinze jours avant les élections présidentielles de 2020 et dans un contexte très difficile.

« Notre équipe est arrivée quinze jours avant les campagnes présidentielles. Et tous nouveaux, sauf moi, parce que j’avais déjà été président du CNC entre 2005 et 2007. Et le président voulait modifier la constitution. C’était très conflictuel mais on a réussi quand même à traverser la rivière avec une seule sanction d’une page face book qui s’était permise d’aller vers des interdits. Et après, on s’est occupé des élections. Et après des élections, il y a eu des mouvements de rues, la contestation jusque d’ailleurs à la chute du régime. On était toujours entre le marteau et l’enclume. Mais la pression du pouvoir ne nous a pas suffisamment atteint parce qu’on a gardé notre indépendance avec parfois des menaces», a confié Boubacar Yacine Diallo.

Cette mission a déjà commencé à avoir des entretiens avec les commissaires de la HAC.

Bureau de Presse.

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