Dans le cadre de sa mission de concertation avec les institutions républicaines à Conakry, Cyril Kulenovic, membre de la Francophonie en Guinée, à la tête d’une délégation de son institution, a rendu visite ce mercredi, 22 juin 2022, au Président de la Haute Autorité de la Communication dans l’objectif de l’identification des besoins de la Haute Autorité de la Communications en terme d’appui technique.
Pour lui, cette mission qui s’inscrit dans le cadre de l’accompagnement par son institution du processus de transition en République de Guinée, a pour objectif d’échanger sur place avec les autorités guinéennes notamment la Haute Autorité de la Communication, sur les modalités pratiques de l’appui technique que la Francophonie pourrait apporter à la Guinée.
Pour ce faire, il faut mettre en place tous les garde-fous nécessaires pour que les médias puissent jouer convenablement leurs rôles de gardiens de la paix à travers des informations crédibles, équilibrées et responsables pour une sortie apaisée, sollicitée et souhaitable pour tous.
Sur ce, Cyril Kulenovic, représentant de la Francophonie, a émis sa disponibilité de se mettre à la disposition de la Haute Autorité de la Communication en vue de travailler le plutôt possible.
« L’essentiel cette semaine veut dire que le plutôt possible qu’on se mette à votre service pour pouvoir travailler en terme d’appui technique, sur les puretés et l’identification certainement des grands exemples. Il y’en a tellement de grands exemples en Afrique francophone. De créer des compétences pour dégager d’abord les cahiers des charges. Une fois on a ça sur la table, la mise en œuvre serait plus facile », a indiqué le représentant de la francophonie.
De son côté, Ahmed Camille Camara, identifié comme point focal pour contribuer, dans un premier temps à l’identification des besoins de la HAC en terme d’appui technique, est revenu sur les grandes lignes du courrier qui lui est parvenu en ce qui concerne le programme de la francophonie.
« Président, après vous avoir déposé le document qu’il m’avait envoyé, j’y ai jeté un coup d’œil, j’ai trouvé qu’il comporte un très grand programme qui est déjà en cours dans certains pays comme le Rwanda, le Burundi, la Côte d’Ivoire et d’autres pays. Je suis heureux d’entendre que nous pourrions donc adapter avec les cahiers des charges que nous allons mettre en place à nos besoins. Comme vous l’avez dit, c’est une très grande opportunité et nous allons nous mettre à la tâche avec vous pour qu’on puisse démarrer le plutôt possible », s’est réjoui ce membre du Collège de la HAC.
En fin, le président de la HAC, a mis un accent particulier sur le service du monitoring qui reste pour lui une priorité pour son institution.
« Il a été dit et redit. Nous sommes une instance, une institution de régulation. Nos services de monitoring sont une priorité pour nous. Il y a des choses que vous pouvez faire, il y’en a d’autres que vous ne pouvez pas faire. Nous sommes demandeurs de tout. Mais il vous appartiendra de voir les aspects et domaines spécifiques dans lesquels vous intervenez. Le plutôt serait le mieux. C’est la plus grosse inquiétude pour moi, autant on peut le faire si vite, autant c’est bon de notre côté », a martelé Boubacar Yacine Diallo.
Bureau de Presse