Session de formation à la HAC

Le personnel en charge du monitoring pour un renforcement des capacités

La Haute Autorité de la Communication a lancé le 27 décembre 2022, un atelier de formation sur le renforcement des capacités du personnel du service monitoring.

 Il s’agit de la remise à niveau d’une trentaine d’agents de service monitoring (techniciens, informaticiens, auditeurs radios et télévisions, lecteurs de journaux), tous relevant du domaine au sein de la Haute Autorité de la Communication. Plusieurs questions d’ordre professionnelles allant dans le sens de saisir tous les contours liés à ce secteur étaient à l’ordre du jour. Histoire pour les uns et pour les autres, d’être aux aguets de tous les manquements (infractions, délits, non-respect de l’éthique et de la déontologie…), enregistrés dans le traitement, la diffusion des informations et des communications avec les médias.

Trois jours durant (27- 29 Décembre 2022), les participants se sont familiarisés aux thèmes (les infractions ou délits par voie de presse : diffamations, accusations, calomnies ; les fautes professionnelles : manque de recoupement, l’authenticité des sources d’information, l’affirmation gratuite ; les offense : au chef de l’Etat, à l’autorité publique, aux citoyens guinéens…), qui ont suscités des débats houleux entre animateurs de l’atelier et agents, pour une parfaite maitrise du domaine qui constitue le cerveau moteur de l’instance de régulation (HAC), dont l’initiative provient de la commission formations et promotions des compétences, dont Elh. Fodé Bouya Fofana (Commissaire) en est le président au sein de ladite institution.

Ces trois jours de formation étaient assurées par des professionnels de la communication et de l’information qui ont une grande expérience en la matière et qui savent faire la différence entre un manquement, un délit, une faute…

« Nous avons estimés qu’il était nécessaire maintenant que ces journalistes d’expérience, viennent vous rencontrer pour vous aider à mieux pointer les manquements”, a indiqué Boubacar Yacine Diallo, dans son discours d’ouverture de la cérémonie. Poursuivant son discours, il a précisé que : « Des efforts sont en train d’être fournis pour améliorer les conditions de vie et de travail de tous ces agents, sans exception. »

Concernant l’aspect technique du monitoring, le président de la commission nouvelle technologie de l’information et de la communication précise que « Le service monitoring est déjà doté d’un logiciel qui s’occupera en même temps et de l’enregistrement et de la sélection de la partie incriminée. C’est-à-dire, lorsqu’il y a un manquement  et qu’on donne le nom de l’émission et l’heure, c’est à travers des outils techniques qui sont installés au niveau du monitoring qu’on arrive  à faire la coupure exacte de la partie qui est insérée et la faire emmener au conseil  pour la faire écouter”, a fait remarquer Ahmed Camille Camara.

Il précise dans la foulée « qu’aujourd’hui nous avons des agents qui font des écoutes 24h/24 et qui doivent être très attentifs.  C’est pour cela que nous avons initié l’acquisition d’un logiciel HCM du Maroc qui est doté de plus de capacité qui détecte automatiquement lui-même à partir du paramétrage qui sont faits en amont des différents manquements et qui les mettent automatiquement sur les écrans des différents moniteurs”.

Plusieurs facilitateurs et professionnels de médias sont choisis par la HAC afin de doter ses agents de ces différents modules de monitoring, des notions de maitrise parfaite du domaine.

Au terme de trois jours d’échange, les agents moniteurs ont eu à remercier le président de la HAC qui selon les participants, a mis les moyens nécessaires pour la tenue de cette formation. Et le collège des commissaires en passant par le président de la commission formation, promotion des compétences de la HAC durant ces trois jours d’intense travail.  Au même moment, les participants ont aussi présenté un rapport final, suivi de recommandations dont entre autres :

« La mise à disposition du service monitoring de tous textes de loi. Documents physiques en vigueur qui régissent la communication en République de Guinée, la loi L02, sur la liberté de la presse, la loi L010 sur la HAC. La pérennisation de formations à l’intention du personnel du service monitoring, la délivrance des attestations de la présente formation pour tous les participants. L’extension et la modernisation des installations du service monitoring de la HAC sur toute l’étendue du territoire pour faire un monitoring complet de tous les médias guinéens. Faire participer le personnel du monitoring des médias à tous les ateliers de formation, initiés par la HAC en faveur des journalistes en République de Guinée. Organiser des formations d’étude dans les institutions similaires pour acquérir des nouvelles expériences en matière du monitoring des médias »

C’est après cette recommandation que le discours de clôture a été lu par le président de la Haute Autorité de la Communication, en l’occurrence M. Boubacar Yacine Diallo.

Alpha Ibrahima Touré

Bureau de Presse/HAC

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